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16 juin 2013

La ténébreuse affaire de Green-Park

 

 

LA TENEBREUSE AFFAIRE DE GREEN-PARK

 

Arnould GALOPIN

 

 

green

 

 

Présentation de l'éditeur

 

Dans la banlieue de Melbourne, à Green-Park, un vieil homme est retrouvé mort chez lui. La police n'a pu que constater le décès de M. Ugo Chancer et conclure que celui-ci était mort d'une congestion. L'affaire aurait été classée si le témoignage d'une femme de chambre n'était venu bouleverser les événements. Des cris d'appel auraient été entendus venant de la chambre de Chancer, ce témoin prétend même avoir vu un homme escalader le mur du parc. La police officielle qui ne sait par quel bout prendre l'affaire, va faire appel au célèbre détective Allan Dickson. Celui-ci ne va pas tarder à trouver le premier maillon d'une chaîne, qui va conduire le lecteur de surprise en surprise.

 

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Petite précision via Wikipédia :

Arnould Galopin, né à Marbeuf en Normandie le 9 février 1863 et mort à Paris le 9 décembre 1934, est un écrivain français, officier de la Légion d'Honneur, auteur d'ouvrages pour la jeunesse, de romans de science-fiction et de romans policiers.

 

 

 

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Un gratuit kindle, ça ne se refuse pas (c'est la criiiiise ^^), et je dois dire que je ne connaissais pas du tout Arnould Galopin. J'ai donc découvert un détective australien, Allan Dickson, sorti de la plume d'un Normand bien de chez nous, Arnould Galopin. Un détective made in début du XXème siècle, ce n'est pas si souvent qu'on en rencontre. J'ai donc lu l'aventure de ce brave Allan Dickson... et je dois dire que mon avis est assez mitigé.

 

L'histoire est assez simpliste. Comme le précise le résumé de l'éditeur, un vieux lord est retrouvé mort chez lui, à Green Park, et les policiers sont dépassés. L'homme a été retrouvé mort dans une pièce close de l'intérieur, il est tout rouge, a priori il a eu une crise de congestion et est mort en s'étouffant. Le légiste conclu à une mort naturelle, une crise de congestion. Magnifique! Tout concorde! Oui, mais voilà, il y a une servante qui dit que non non non, elle a entendu le maître appeler vers minuit, et du remue-ménage comme si on se battait (au passage, elle a entendu, mais ce n'est pas pour autant qu'elle est allé voir ou qu'elle a donné une quelconque alerte.......). La police se doit donc de mener à fond l'enquête.

 

Mais elle ne trouve rien la police. Donc elle fait appel à notre héros, Dickson, qui se prend visiblement pour Sherlock Holmes (il y a d'ailleurs pas mal de références au Dr Watson dans les premiers chapîtres). Il enquête, avec méthode (plus tard Agatha choisira le terme des "petites cellules grises" pour son Hercule), et avec une grande modestie (comme Hercule!). Le héros est le narrateur, et il se lance littéralement des fleurs à chaque chapître. C'est gentillet, mais agaçant. Oui, bon, il est lord, de la haute société, il a de l'éducation, et il est intelligent, et contrairement aux policiers lambda, il sait s'en servir de son intelligence. Quel homme! Quel détective! Et en deux temps trois mouvements, boum, il a vu tous les indices ratés par la police...! Eh oui!!!

 

Ca fait carrément passer la police pour une bande d'incapables. Et à notre époque, c'est-à-dire bien longtemps après que ce petit roman ait été écrit, avec tout ce qu'on peut lire comme enquêtes policières, là, la bande d'incapables passe carrément pour des idiots du village...... oups! Quelque part, c'est rafraichissant une enquête sans ADN ou même empreintes digitales. Mais Galopin insiste trop à mon goût sur le côté Sherlock Holmes du héros. On peut être admiratif sans en faire autant dans le détective solitaire, qui fait tout lui même, qui sait se grimer quand l'action le demande et qui à l'occasion est également le petit roi de l'évasion. Là, ça tourne quasiment à la caricature, ne manquent que la pipe et le violon!

 

Le héros narrateur fait bien comprendre que les policiers sont des culs culs la praline, car lui il a vu tous les indices. Encore une fois, quel détective! Mais le héros narrateur nous explique tellement bien quels sont ces indices, que très rapidement, on comprend qui est le tueur. Tout indique que "biiiip" est le tueur. Le lecteur comprend vite qu'en fait c'est "biiiiip biiiiip" le tueur, mais le héros continue à expliquer et expliquer, et encore expliquer, pour mieux nous embrouiller???? Du coup, eh bien, on se dit que si Dickson prend les policiers pour des idiots, Galopin pense la même chose de son lecteur. C'est vexant!!! ^^

 

Allez, Arnould, sans rancune!

 

 

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