Une retraite sous de mauvais auspices

UNE RETRAITE SOUS DE MAUVAIS AUSPICES

Mickaël PAITEL

Synopsis :

Une famille contraint leur mère à séjourner en maison de retraite. En colère, elle se venge sur le matériel, puis vandalise les biens de son ex-voisin. Incapable de rembourser l'argent qu'elle avait emprunté à son beau fils, Ghislaine rumine seule contre tous. Elle alimente la haine qui nourrit le danger pour sa propre vie. Quand l'engrenage de la violence se déchaîne, une vieille femme ne fait plus le poids !

Quelques mots à propos de l'auteur:

Mickaël Paitel est natif de Quimper dans le département du Finistère. Autodidacte, il a rédigé en 2010,son autobiographie de 230 pages "Papa s'enfuit, maman reste". Cela a déclenché sa nouvelle passion pour l'écriture. Il a publié en 2012 deux polars dont les histoires sont un support à ses réflexions et à sa vision parfois idéaliste du monde, comme dans Le secret de la forêt des Blaches et *Une tromperie peut cacher un adultère, (*Sélectionné par la maison d'édition Bookstory). Appliqué dans l'écriture, le plaisir que lui procure la rédaction des dialogues, transparaît à la lecture. Imaginatif, il recherche des associations d'idées, des trouvailles afin de les scénariser dans ses ouvrages: "Une tueuse comptable et calculatrice" ou encore "un policier qui collectionne les papillons". Sa récente citation: "La limace est un escargot devenu un sans domicile fixe". La rude concurrence dans les polars, oblige à se distinguer et à proposer un style personnel. Pour le prix d'un grand café, offrez vous une bonne dose de caféine en lecture. Vous ne prenez qu'un seul risque: Celui d'aimer le récit !

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Ghislaine Troadec est une retraitée infecte. Veuve, elle vit seule dans sa petite maison, où elle tyrannise sa femme de ménage, s'enguirlande avec son voisin, et envoie bouler ses propres enfants... Une vraie petite mamie comme on les aime, le genre qui vous tricote un pull qui pique exprès pour que ça vous démange.

Mais ses enfants ne s'en laissent pas compter. Ils ont besoin d'argent. Allez hop! Maman à l'hospice, et la maison en vente. Affaire rondement menée! Si ce n'est... que la Ghislaine, elle ne l'entend pas de cette oreille. D'accord pour l'hospice, pour la maison de retraite (fini la cuisine, le jardin, surveiller la femme de ménage, échapper au vieux pervers d'à côté, le veuf qui a des vues sur elle...), mais pas d'accord pour se laisser faire comme un bon petit mouton de panurge. On la traite de Tatie Danielle? Elle va être une Tatie Danielle!!! Mais à trop jouer avec le feu.............

Un gentil petit polar que nous a tricoté là le sieur Paitel. C'est bien écrit, je n'ai pas vu de coquilles (elles ont toutes été corrigées), c'est cohérent. Ce que j'ai lu de mieux sous sa plume! Le seul bémol, c'est encore une fois que c'est trop court à mon goût. Ca mériterait un peu plus de narration, de dialogues... Ca mériterait un peu plus de description des lieux (nous ne sommes pas tous bretons, Brest, je ne connais pas!!! Quel dommage, l'auteur étant un breton pur sucre, il a sûrement beaucoup à raconter)... Ca mériterait aussi qu'on se penche un peu plus sur les personnages (Ghislaine, ses enfants, sa femme de ménage, le vicieux voisin, l'inspecteur de gendarmerie qui entre en scène à la moitié du récit...), qui sont-ils, où vont-ils? Il y a pourtant matière à écrire!!! On ne peut que se les imaginer, j'aurai préféré qu'on me les dépeigne. Entrer un peu plus dans leur intimité. La vieille acariâtre, le vieux pervers, ça promettait des dialogues hauts en couleurs!! ^^

Là, tel quel, Une retraite sous de mauvais auspices, c'est un peu trop "des faits rien que des faits" pour qu'on puisse vraiment accrocher à l'histoire... C'est dommage! Mais je n'oublie pas que j'ai affaire à un auteur amateur, donc j'encourage l'auteur amateur : continuez Mickaël!!! (si tu arrêtes, je prends le train pour la Bretonie et je viens te botter ton fessier! si si, je suis cap!!)

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Mardi 24 septembre.........

Tiens, je viens de capter... L'inspecteur Ligher qui mène l'enquête dans ce petit polar est le même Inspecteur Ligher que dans Le prisonnier déchu. Ca me rappelle soudain un autre auteur, un nordiste, Léo Lapointe. Lui aussi a son gendarme fétiche. Paul Beauvillain.

Monsieur Paitel, seriez-vous un fan de Léo Lapointe? ^^

Comments

[Mickaël]

Je comprends mieux la photo Misery sur le mur Facebook. Bon alors, je fais classique comme tu aimes :-) J'espère que le livre vous plaira, et que vous passerez un bon moment chère lectrice...La Picardie ? Pourquoi pas. Je suis allé 4 fois aux USA et presque jamais chez les Picards !

[Mickaël]

Nan!!!!C'est trop. Tu vas faire une overdose qui s'appelle la Mikaélite dorée. Il y a tant d'autres gars qui écrivent. C'est du harcèlement d'auteur.

[carolyne potter]

oué, ben tiens toi aux branches monsieur l'auteur, suis en train de lire ton "visage", tu vas pas être déçu du retour!!!!!

[Mickael]

il collectionne les ballons de basket aussi ! Il agit comme un aimant sur la gente féminine , élégant, élancé. Tu vois, il n'est pas si effacé que ça ! Paf !

[Mickaël]

Hervé Ligher a une personnalité dans mon esprit et sans doute pas assez dans le livre.C'est un point à améliorer dans les prochains polars. L'auteur doit toujours écouter les lecteurs et bien noter leurs remarques. Pire, ils doivent obéir aux lectrices :-)