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3 juin 2013

Du sang, de la chique et du mollard

 

 

DU SANG, DE LA CHIQUE ET DU MOLLARD

 

Sébastien GENDRON

 

 

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(lecture Kindle)

 

Présentation de l'éditeur

Vous avez jamais vécu une histoire comme la mienne et c’est normal parce que moi, Barnabé Degroin, je suis né dans les années 70. Et dans les années 70, tout le monde fumait des cigarettes n’importe où, on écoutait Michel Sardou dans les autoradios, les parents commençaient tout juste à divorcer et on pouvait perdre lourd aux billes dans la cours de récré.
Moi, Barnabé Degroin, à 9 ans et demi, je suis devenu le plus jeune prix Nobel de littérature du monde entier avec toutes ces histoires pas croyables qui me sont arrivées dans la résidence de Clairbois où y avait quand même un sacré paquets de gros bâtards, plein de faux copains et un vrai obèse, Matthieu Le Floch.

 

**************************

 

Dans la résidence de Clairbois, il y a une école primaire, avec une classe de CM2 et sa terreur de la cour de récré : Barnabé Degroin. Neuf ans et demi. Pas con pour deux sous. Et marre de se coltiner des cons de singes à longueur de journée : les "copains" ce sont des cons de singes, les profs des cons de singes, les adultes des cons de singes... Et puis il y a Didier et Marie-Ange. Normalement Barnabé devrait dire "papa" et "maman", mais non. D'abord, ils n'ont pas inventé l'eau chaude, et on n'est déjà pas sûr que l'eau tiède ça soit à leur portée, et puis ensuite, avez-vous vu son prénom? Bar-na-bé!!!! Non mais la loose quoi!! Des cons pareils, c'est pas possible qu'il soit leur fils. Non non non, il a été adopté, y a pas à tortiller! ^^

 

A l'école, Barnie, il a ses potes Vincent, Christophe et Kévin, sa bande à lui. Une vachement chouette bande (bon, Barnabé, avec sa passion du gros mot, il dit pas "vachement chouette", là, c'est moi qui édulcore ^^), qui a même un nom (Solitaires mais solidaires) et une carte de membre. Et il y a Matthieu Le Floch. Lui c'est la bouse de la bouse, il est con, à tel point que c'en est pas possible, et puis il schlingue, et puis il est obèse, y à qu'à voir!

 

Alors Barnabé, lui son truc, c'est devenir Prix Nobel de Littérature. Avec une histoire qu'il aurait écrite lui-même, parce qu'il a des super bonnes idées d'écriture le Barnabé... Les histoires de vengeance, de victoires aux billes, de vomi et de merde. Plein!

 

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Sébastien Gendron, je ne connaissais pas jusqu'au 30 mai dernier. Sa découverte est vraiment toute récente, je l'ai "rencontré" pour la première fois sur l'excellent blog de Cécile et j'ai tout de suite été séduite par l'humour de l'auteur. Mais bon, vu que je n'allais quand même pas piquer les lectures des copines pour faire en gros la même chose qu'elle (dire que c'est génial), eh bien j'ai à demi copié sur Cécile : j'ai gardé l'auteur mais choisi un autre bouquin. J'ai pris celui-ci totalement au hasard.

 

Difficile de parler du style. Le narrateur est Barnabé, neuf ans et demi donc, et absolument totally in love des gros mots. C'est bien simple, il n'y a pas une phrase qui n'en contienne au moins un! (extrait : "Le super gros mot, j'ai découvert ça dans la 2CV à Didier qui faisait tellement de bordel que je m'étais rendu compte que je pouvais dire n'importe quoi à voix haute, il m'entendait jamais. Je me souviens hyper bien du jour où j'ai dit "j'encule tes couilles!" à trente centimètres de Didier. Putain, comme c'était bon, sans déc'!")

 

Difficile de parler de l'histoire. En gros, c'est une histoire de Barnabé qui a joué aux billes avec son ennemi Mathieu, qui lui a gagné toutes ses billes, et Matthieu a juré de se venger. Mathieu a acheté des super jolies billes que personne n'a à l'école parce qu'elles sont super chères, en a distribué une à chaque élève, depuis le CP jusqu'au CM2, en "accompte". Normalement, celui qui se trouve près de Barnabé doit lui péter la tronche dès que Mathieu fait un certain signal. En récompense, il aura plus de jolies billes. Et c'est ça l'astuce. Comme ils adorent les billes les mômes, eh bien  pour de si jolies billes, ils sont prêts à lui tomber dessus le Barnabé, tous, donc eh bien, Barnabé doit se méfier de tout le monde. Plus d'amis. Sauf les membres de son club, Solitaires mais solidaires... Encore que? Il y aurait une taupe dans le groupe.... hum....

Voilà. Et tout autour de cette histoire, une flopée d'anecdotes de vie d'enfant de neuf ans et demi, et beaucoup de petites histoires imaginaires, car notre narrateur a une imagination délirante et débordante.

 

Selon mon expression préférée, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Mais ça se laisse lire très bien. Malgré la flopée de gros mots en cascade, c'est très frais. En fait, c'est un peu comme lire du Titeuf... mais sans les images!

 

 

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Commentaires
C
Oh mais tu peux copier autant que tu veux. C'est le principe de mon blog "PARTAGER", en tous les cas, j'espère que tu tenteras une autre lecture de Sebastien Gendron, avec une histoire un peu plus 'adulte' :-)
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