La toile face contre mur
LA TOILE FACE CONTRE MUR
Bernard HANANEL
(lecture kindle)
Lucas, artiste peintre talentueux se retrouve confronté à un évènement particulièrement mystérieux. Accompagné de Fabienne, Éric et Christophe, et après bien des rebondissements, découvrira-t-il la beauté cachée... en lui et autour de lui ?
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J’avais dans l’idée de traiter largement de peinture, mais aussi de construire un récit sans jamais décrire les protagonistes, ni indiquer leurs âges… on ne connaît même pas le nom du personnage principal, c’est juste Lucas.
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Très bon moment de lecture, un roman qui se lit avec délectation. L'amateur de peinture se régale, tout comme le profane d'ailleurs. Un récit passionnant écrit par un passionné.
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Lucas est peintre. Il est bon dans ce qu'il fait, mais n'en vit pas. Son chemin croise la belle Fabienne. Il craque totalement pour elle. L'avoir pour modèle, c'est bien. L'avoir pour un rendez-vous galant, ce serait mieux. La mettre dans son lit, ce serait le top.
Fabienne et Lucas commencent une relation. Lui ne pense qu'à elle, elle ne pense qu'à faire connaître sa peinture. Fabienne fait se rencontrer Lucas et Eric, un ami qui est, hum, agent de peintre? agent en talents? Bref, le mec s'y connait en peinture. Et la peinture de Lucas, il aime au premier abord. Mais le jeune artiste est-il capable de répondre à une commande? Eric paie Lucas pour peindre toute une série de toiles, en peu de temps. Lucas va-t-il y arriver???
Bon, je ne vous cache rien, Lucas y arrive. Les toiles sont trop whaou, et il faut les photographier pour faire un beau book. C'est là que Christophe entre en scène. Il est photographe, il photographie, et au développement des clichés, eh bien il y a un truc trop bizarre avec l'oeuvre de Lucas. Le mystère commence!
Mon résumé est un peu réducteur. J'en suis consciente. Mais bon, j'ai tellement pas aimé ce roman que j'ai bien du mal à écrire quelque chose dessus. Pour tout dire, nous sommes le 31 mai et je l'ai lu au tout début du mois. J'ai longuement réfléchi, à me demander si oui ou non j'écrivais ou pas un billet sur La toile face contre mur tellement je me suis ennuyée à le lire.
Bernard Hananel s'y connait en termes de peinture, là-dessus, pas de soucis. J'ai dans ma famille un artiste peintre, qui expose et tout et tout, donc les noms de sicatifs, de pinceaux en poils de martre de ceci, les terres de sienne et autres couleurs, ok, je connais, ou du moins, je reconnais. Je peux donc attester que Bernard Hananel sait de quoi il parle. Et c'est ça qui m'a fait ne pas aimer ce roman. L'histoire commence vraiment avec les toiles commandées par Eric. Avant, ça n'est que du bla-bla où l'auteur nous assène ses idées sur ce que doit être un peintre, ce qu'il doit représenter, ce qu'il en pense, etc etc etc... C'était d'un longuet à lire! Une sorte d'auto-congratulation : je m'y connais, je le montre. Avec en toile de fond un Lucas qui aimerait se mettre la Fabienne sur le petit bout (oui, je suis vulgaire, je sais) et une Fabienne qui va et vient on ne sait pas pourquoi ni comment. Un peu ni queue ni tête. Ca met des pages et des pages à démarrer, et quand ça démarre, eh bien on ne peut pas dire que ce soit façon Ferrari. Ca démarre tranquillement, avec un pseudo mystère, suivi de la clé du mystère où j'ai eu envie de dire "eh ben, tout ça pour ça?". Donc oui, l'auteur est passionné, je l'atteste. La lecture ne l'est pas. Du moins en ce qui me concerne.