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10 avril 2014

Inferno

 

 

INFERNO

Dan BROWN

 

 

 

51j+Qe4AcOL

 

 

 

Les endroits les plus sombres de l'enfer sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale

 

Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard, se réveille en pleine nuit à l'hôpital. Désorienté, blessé à la tête, il n'a aucun souvenir des dernières trente-six heures. Pourquoi se retrouve-t-il à Florence? D'où vient cet objet macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires? Quand son monde vire brutalement au cauchemar, Langdon va s'enfuir avec une jeune femme, Sienna Brooks. Rapidement, Langdon comprend qu'il est en possession d'un message codé créé par un éminent scientifique - un génie qui a voué sa vie à éviter la fin du monde, une obsession qui n'a d'égale que sa passion pour l'une des oeuvres de Dante Alighieri : le grand poème épique Inferno.

 

Pris dans une course contre la montre, Langdon et Sienna remontent le temps à travers un dédale de lieux mythiques, explorant passages dérobés et secrets anciens, pour retrouver l'ultime création du scientifique - véritable bombe à retardement - dont personne ne sait si elle va améliorer la vie sur terre ou la détruire.

 

 

 

**************************************

 

 

 

 

Je dois faire partie des rares, qui se comptent sur les doigts d'une main, à ne pas avoir aimé Da Vinci Code. Trop page-turner, trop une action-réaction toutes les dix secondes, et trop de détails. Des détails, des détails, des détails... Un roman doit être documenté, certes, et c'est même nécessaire, sinon on n'y comprend rien, mais Dan Brown et son Da Vinci Code, j'avais trouvé que c'était une avalanche de détails, dont beaucoup n'étaient pas vraiment nécessaires... Donc quand l'occasion s'est présentée à moi de lire Inferno, eh bien, disons que je n'étais pas super emballée. Le style finalement trop fouillé de Dan Brown ne m'avait pas plu une fois, je me demandais s'il était bien nécessaire de répéter l'expérience....

 

Mais il faut avoir lu au moins deux ou trois romans d'un auteur avant de dire "oh, machin, j'aime pas ce qu'il écrit!!!", après tout, on peut n'avoir lu que le plus mauvais de tous et se trouver transcendée par les autres... (même si ne pas avoir aimé ze roman qui a fait un carton il y a dix ans n'est pas une référence, un carton étant généralement plutôt très bon...!!)

 

Mon avis comme ça à chaud, en toute fin de lecture? Eh bien, j'irai bien prendre l'avion là tout de suite direction Firenze. Cette ville m'a l'air vraiment très très belle, et très intéressante. Toutes ces descriptions de Palazzi et de Musées comportant des passages secrets, toutes ces belles oeuvres d'art (le David!), ça donne envie, je suis conquise!

 

Ensuite, pour ce qui est de l'histoire, elle est bonne, c'était plaisant à lire. Mais bon, je ne sais pas, je n'ai pas accroché. J'ai quand même mis plus d'un mois à lire ce roman. 560 pages en format "gros livre", donc, écrit gros, ce n'est pas la mer à boire. C'est même très confortable, on n'a pas les yeux fatigués, le papier est de bonne qualité, l'encre ne reste pas collée aux doigts. Le découpage des chapitres donne une structure très aérée au bouquin, c'est plaisant à lire et à regarder. Oui oui oui. Mais je n'ai pas accroché. Peut-être parce que dès le départ ça partait de façon trop parfaite?

Robert Langdon se réveille dans un hôpital, il est couvé par une jeune médecin, Sienna Brooks, belle, bien faite, jolie à regarder. Nous sommes en Italie, Robert est anglais, et c'est super : Sienna parle anglais! ça aide au milieu de cet hosto où tout le monde est ritalien... Ah, tiens? Une tueuse à gages un peu féroce déboule à l'hosto pour trucider Robert... Mince... Mais ouf, elle le rate! Et qui sauve la vie encore une fois à Robert? Qui l'aide à s'échapper? Qui se fout elle-même dans la merde pour aider un parfait inconnu??? Sienna!!! Ma-gni-fi-que!!! Elle emmène Robert chez elle, où il tombe sur des coupures de presse, qui racontent que oh tenez-vous bien, Sienna était une enfant super précoce, super intelligente, un QI énorme, des possibilités intellectuelles effarantes. Ben ouais. Il est comme ça Robert. Il se réveille à l'hosto dans un pays qui n'est pas le sien, et il tombe direct sur une bombe atomique bilingue et super intelligente!!! Moi je me casse la gueule dans mon escalier, on m'emmène aux urgences, c'est sûr je vais avoir la même chance : Dr Ross himself, et avec le QI d'Einstein en prime...........

 

Bref, quand une histoire commence direct tirée par les dreadlocks, eh bien, y a rien à faire : j'ai du mal à trouver la suite crédible. Quoi que fassent les personnages, quoi que raconte l'auteur. Heureusement, il y a les belles descriptions de Florence. D'ailleurs, c'est bien simple, jusqu'au milieu du bouquin, j'ai trouvé que Inferno faisait plutôt guide touristique que roman... 

 

Nan mais elle a décidé de faire sa mauvaise me direz-vous? Eh bien... Non. Car à la moitié du bouquin, on quitte Florence, et c'est là que j'ai commencé à trouver l'histoire vraiment intéressante. On était genre au chapitre 41 ou 42, il était temps! C'est là que j'ai commencé à trouver que ça bougeait vraiment, qu'il se passait enfin quelque chose, que l'action décollait. Pour au final aller à 200 à l'heure. Il décoiffe le Dan Brown! Il décoiffe, il met le doigt sur une théorie intéressante (la démographie actuelle va mener l'humanité à sa perte), son "méchant" lance une offensive plutôt radicale (rien moins que lancer une maladie mortelle sur la terre, histoire de tuer à grande échelle), il décoiffe, oui oui oui... mais il y a quand même un  je-ne-sais-quoi qui m'a chiffonné. Les évènements s'enchaînent, mais j'ai trouvé qu'ils s'imbriquaient trop bien les uns aux autres. Jusqu'au final. Et quel final! Je l'ai trouvé décevant. Ce côté "ah ben oups, tant pis" m'a laissée totalement perplexe. Sur ma faim....

Pour résumer : première moitié laborieuse, deuxième moitié très bonne, final décevant.

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Commentaires
M
J'avoue avoir vu le film, l'avoir apprécié, mais sans tout de même crier au génie.
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