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19 août 2012

Le chat qui jetait des peaux de bananes

 

Snapshot_20120819

 

 

 

Lilian JACKSON BRAUN

LE CHAT QUI JETAIT DES PEAUX DE BANANES

 

 

 

Dans la bonne ville de Pickax, "à six cents kilomètres au nord de partout", célèbre cadre des aventures du chroniqueur Jim Qwilleran et de ses ségaces siamois, Koko et Yom-Yom, le mystère est de nouveau au rendez-vous. Le club théâtral donne depuis peu "De l'importance d'être Constant", la pièce d'Oscar Wilde, lorsque les représentations sont brutalement interrompues par la mort d'un des membres de la troupe dans un accident de voiture. Koko ne tarde pas à y flairer le parfum du crime. Ajoutons à cela la présence nouvelle en ville d'un séduisant comédien au passé ténébreux qui menace de devenir le rival de Qwill dans le coeur de Polly. Et il n'en faut pas plus au trio pour se lancer dans une enquête semée de peaux de bananes.

 

**********************

 

A Pickax, la vie suit son cours tranquille : Polly quitte ses fonctions à la bibliothèque pour prendre la successin d'un vieux monsieur à la tête de la librairie de la ville. Qwill trouve cela génial, mais Polly, sa chérie platonique est tellement occupée qu'elle a moins de temps à lui consacrer. Le club de théâtre monte en effet une pièce d'Oscar Wilde, qui a le temps d'être jouée deux fois avant la mort d'un des comédiens. Evènement qui touche assez peu son monde. En fait tout le monde s'en fout, si ce n'est que c'est dommage : c'était une bonne pièce, on ne l'aura vue que deux fois.

Koko ne flaire rien si ce n'est sa gamelle. Aucune enquête. Ni de la police, ni de Qwill, encore moins des chats.

Que viennent faire les peaux de bananes dans cette histoire? Oh, eh bien, Qwill bedonne et son médecin lui a dit de se mettre à la banane, une par jour. Ce qu'il fait de mauvais coeur. Koko étant un chat assez joueur, il vole les peaux de bananes et quand il n'aime pas quelqu'un qui vient à la maison, il s'amuse à laisser ses "jouets" juste sur le passage de l'intrus, qui glisse et tombe.

Une histoire sans queue ni tête. Avec en fil rouge l'intense admiration de toute la population pour Qwill, il est si intelligent, si riche de bons sentiments, si gentil, si serviable, si généreux, si truc, si machin, si bla bla bla...... A croire que Lilian Jackson Braun est amoureuse de son héros et ne peut s'empêcher de le célébrer toutes les trois pages....

J'avais déjà lu une aventure des chats siamois il y a une quinzaine d'années. Je ne me souviens pas de l'histoire, mais je me rappelle que c'était bourré d'humour et bien ficelé. Là, le "chat qui jetait des peaux de bananes" c'est juste décevant et assez agaçant à lire. Les peaux de bananes, c'est plutôt moi qui aurait envie de les jeter à Jim Qwilleran et à sa perfection!!!!!!!

 

 

 

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