Beigbeder m'a tuer
BEIGBEDER M'A TUER
Jean TURCAT
Jean boit mais n’assume pas. Il n’arrête pas d’arrêter de fumer. Il a la rage, déteste son prochain, vit dans le mensonge.
Il hait Beigbeder, le type qui lui a piqué toutes ses idées. Mais n’y aurait-il pas un peu de Jean en chacun de nous.
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La phrase qui revient sur internet, pour ceux qui ont adoré, c'est "Jean Turcat m'a tuer".
Jean Turcat ne m'a pas tuée. Il ne m'a pas achevée non plus, mais il ne m'a pas passionnée. Le récit à la première personne d'un trentenaire qui se rend compte que quelles que soient ses idées, ses envies, ses rêves, Beigbeder l'a fait avant lui. Voilà qui promet du piquant! Au début, le ton est drôle et cynique. Les idées fusent. C'est amusant et plaisant à lire. Puis au fil de la lecture, franchement, ça ne décolle pas.
Le personnage parle de tout et de rien, on a du mal à suivre sa pensée, à comprendre sa chronologie dans ce qu'il raconte, et du coup, perso, j'ai décroché. On se demande même où est Beigbeder dans l'histoire quand on voit de quelle façon le personnage se disperse... J'ai lu jusqu'au bout, mais franchement, sans aucun plaisir. Génie incompris? Sûrement. Incompris de moi? Certain!