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1 septembre 2013

Tonton Clarinette

 

 

TONTON CLARINETTE

(TRILOGIE MAX MINGUS - TOME 1)

 

 

Nick STONE

 

 

 

 

 

 

 

clarinette

 

 

 

Quatrième de couverture

 

«Ici, ce sont les morts qui gouvernent.»

Pour Max Mingus, privé de Miami, l'offre est tentante : dix millions de dollars pour mettre la main sur Charlie Carver, fils d'une grande famille haïtienne, introuvable depuis plus de trois ans.

Charlie a disparu en Haïti, comme des dizaines d'autres enfants volatilisés depuis des décennies.

Dans un pays dominé par le vaudou, nombreux sont ceux à évoquer la magie noire et une figure mythique, Tonton Clarinette, un dieu charmeur d'enfants qui les entraîne loin de leurs familles.

Mais qui est donc Tonton Clarinette ?

Un joueur de flûte qui hypnotise des victimes ?

Un voleur d'âmes ?

Un tueur en série ?

Pour le découvrir, Max devra réussir là où d'autres détectives ont non seulement échoué mais perdu la vie. Très vite la question pour Max n'est plus seulement de retrouver Charlie mais de sauver sa peau.

Baroque, haletant, Tonton Clarinette ensorcellera jusqu'au plus averti des amateurs de thrillers.

 

 

 

***********************************************

 

 

 

Un gros pavé en plus à mon actif, et un pavé en moins dans ma PAL. Près de 700 pages (688 pour être exacte), j'ai cru que je n'en viendrai jamais à bout! Non pas que le nombre m'effraie, j'ai lu plus gros (^^), mais j'ai peu de temps pour lire en ce moment, entre le boulot-tout-court et le boulot-à-la-maison (saleté de jardin qui pousse de façon anarchique!!!). Et un pavé pareil, j'avais peur de me perdre en route, d'oublier des scènes, de mélanger les personnages, les lieux... Bref, de ne plus rien comprendre arrivée à la moitié. Eh bien, ouf, que nenni, j'ai survécu!

 

Il faut dire que cette "petite" lecture est passionnante! J'ai adoré l'histoire, adoré Max Mingus, adoré l'écriture de Nick Stone. J'avais rapatrié sur mon kindle ce "Tonton Clarinette" un peu au hasard. Il s'agissait d'une "offre éclair" de mon site de culture favori, le fichier à 3.99€ au lieu des presque 9€ actuels, je me suis dit "pourquoi pas?"... Et comme bien des petites lectures rapatriées par hasard, je suis bien tombée.

 

Charlie Carver a disparu. Depuis des années. Sa famille, excessivement riche, offre une très grosse récompense pour qui le retrouvera, mort ou vif, et retrouvera ses kidnappeurs, morts ou vifs. Max Mingus est un ancien flic qui purge une peine de prison. Il est contacté par la famille Carver, en prison, puis à sa sortie. Max n'est pas chaud. A vrai dire, il s'en fout. Mais une nuit, il rêve de sa femme, Sandra. Une épouse qu'il a adoré par dessus tout, et dans son rêve, elle lui dit d'aller chercher le gamin. Ce que femme veut............

 

En dehors de l'aspect totalement prenant de la narration, tranquille, vraiment pas speed du tout, tout en étant relativement incisive, en dehors de l'histoire qui suit le même cours que la narration (piano piano plus lentement s'il le faut), on retrouve dans ce Tonton Clarinette un portrait très vivant de Haïti. Un portrait qui m'a laissée totalement sur le c**. Je ne connaissais rien d'Haïti. Pour tout dire, nulle comme je le suis en géographie, j'étais même incapable de dire où se trouvait ce pays sur une carte. Nick Stone m'a fait découvrir un autre monde. D'autres vies. Une autre réalité. Un pays pauvre, mais digne. Avec ses "lois", et ses "faiseurs de loi".

 

Il est beaucoup question de politique, et encore plus question de superstition et de vaudou, de magie blanche et de magie noire. Cela fait partie de l'histoire, fait partie de l'enquête, mais jamais sans en faire trop. C'est une atmosphère. Lourde, pesante. Jamais oppressante. Découvrir Haïti de cette façon, c'est comme soulever un lourd rideau et regarder derrière. Mais sans voyeurisme. Des faits. Uniquement des faits. Et cette fiction Tonton Clarinette au milieu. Certaines scènes sont incroyables. J'ai particulièrement en tête une scène de nuit où Vincent Paul, un des personnages de ce polar, rend justice à sa façon. L'écriture de Nick Stone (et celle des deux traductrices qui ont bossé sur la VF, Catherine Cheval et Marie Ploux) est absolument fascinante. Un style très calme, épuré, des mots choisis, des atmosphères rendues à l'atome près. 

 

A découvrir!!!!

 

 

 

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