Le prisonnier déchu

19 juillet 2013

LE PRISONNIER DECHU

Mickaël PAITEL

Je zone beaucoup sur internet et sur facebook, et au gré de mes surfs, j'ai "rencontré" Mickaël Paitel. Un auteur de la clique des auteurs numériques (ma vie mon oeuvre!). Le cher monsieur se plaignait sur son facebook public à propos du premier commentaire sur Amazon, sur le Prisonnier déchu, son dernier bouquin en date. Il râlait car le commentaire n'était pas super élogieux, et que surtout, la note attribuée (il faut donner de une à cinq étoiles) était à son avis non méritée.

Le commentaire était le suivant : "Lili51 : Je n'ai pas accroché au style d'écriture donc je n'ai pas lu la totalité ... Peut être que je terminerais un jour ou je serais a cours de lecture .... Ou pas .." avec en note, une seule étoile.

La réponse de Mickaël Paitel (que j'ai trouvée sur fb) : "Lili51, votre unique argument justifie t'il une note aussi sévère ? N'a t'elle pour but unique que de blesser l'auteur. Et l'histoire, et les personnages, les dialogues ? Vous anéantissez plus de 120 heures de mon temps en 20 secondes. Tellement facile..."

Et paf! Prends ça dans le nez! Car il faut le reconnaître, le commentaire était particulièrement méchant. On a le droit de ne pas aimer, là n'est pas la question, moi aussi bien souvent je n'aime pas plein de trucs, mais au moins on dit pourquoi. Et puis surtout, balancer un "une étoile", c'est un peu féroce. Quand ça n'est pas à mon goût je balance au minimum un deux étoiles, ou alors je m'abstiens. (si je suis honnête, je dois avouer que "le sexe en 200 citations", je lui ai balancé une étoile, sans état d'âme!!)

Evidemment, je suis du genre curieuse. Il fallait que j'aille voir à quoi ça ressemblait le Prisonnier déchu!!!!!!!!!!!!! Direction amazon!!!!!!

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Présentation de l'éditeur

Vivien et Alicia travaillent dans une station essence à Languidic. Durant une semaine, le camion de la brink’s y fait le plein de carburant, puisque la pompe de la société de convoyeur de fond est en panne. Vivien Tranois braque le fourgon, mais il échoue et se retrouve en prison. Comment accepter cette privation de liberté ? À sa sortie de détention 3 ans plus tard, les choses ont bien changées. Retrouvera t'il sa femme Alicia et son emploi ? Comment l'inspecteur Ligher démêlera t'il ce sacré sac de nœud ?

Ce sixième polar de 155 pages, est non seulement le plus long, mais selon l'auteur, le plus mature de sa bibliographie. Pour le prix d'un grand café, offrez-vous un moment angoissant, palpitant comme de la caféine.

Edition corrigée professionnellement, pour la qualité des ouvrages auto-édités.

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A la lecture du pitch, je ne voyais pas bien de quel sac de noeud on parlait. Le mec braque un fourgon, il se fait choper, il va en prison, il purge sa peine et à sa sortie, il se demande si sa femme est toujours là pour lui et s'il va pouvoir reprendre son job à la station essence. Que vient faire un inspecteur là-dedans??????? Déjà, rien que ça, ça donnait pas trop envie, quand ça commence confus dès le pitch, ben ça commence mal. Néanmoins, allez, soyons fofolle, achetons et lisons!

Et en lisant, on se rend compte qu'il se passe bien évidemment des choses avant que Vivien ne braque son fourgon, qu'il s'en passe pendant son séjour en prison, et que c'est à sa sortie de prison que ça se corse. Là, je ne vous raconte pas ce qui se corse, pas de spoil pour les petits auteurs (pour les "grands", ça ne me dérange pas, ils n'ont besoin que de leur nom pour vendre). Avec entrée en scène de Ligher, le haut fonctionnaire de la gendarmerie.

Une histoire à mettre dans la catégorie maintenant très officielle de mon blog : "ça ne casse pas trois pattes à un canard". La fameuse catégorie où j'ai l'habitude de dire que c'est pas ce que j'ai lu de mieux, c'est pas ce que j'ai lu de plus mauvais, mais ça se laisse lire plutôt bien. Le style ne m'a pas trop déplu, peut-être un poil expéditif dans la narration (mais bon, je préfère un auteur qui expédie un peu à un auteur qui se regarde écrire), avec un peu d'humour dans les dialogues. C'est pas trop mal, quoi! ^^

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Maintenant, vu que j'ai commencé ce billet en vous citant le tout premier commentaire........... vous vous doutez bien que la mouche du coche que je suis (ah la péteuse!) a tenu à écrire le deuxième comm sur Amazon. Le voici :

"Attirée par la mauvaise note du tout premier commentaire, j'ai voulu voir à quoi ressemblait "le prisonnier déchu". J'ai acheté, j'ai lu... et j'ai vu où le style ne devait pas plaire à la précédente lectrice! Il y a en effet quelques passages un tantinet érotico-porno qui peuvent choquer la gente féminine, plus habituées que nous sommes à plus de subtilité! ^^ Néanmoins, ce ne sont que quelques passages, pas de quoi s'effaroucher et partir en courant! Et ça ne concerne que les tous débuts du roman.
L'histoire n'est pas la plus originale que j'ai lue, mais elle se laisse lire sans difficulté. Il n'y a pas trop de personnages, pas trop de lieux, on comprend bien qui fait quoi. Le rythme est bon. Quant au style, ma foi, il ne m'a pas déplut. Il n'est pas super accrocheur par moments, bon, ok, mais on a affaire à un écrivain amateur, il faut bien faire ses classes! On sent que Mickael Paitel est volontaire, c'est ce qui compte. Il y a deux trois coquilles de-ci de-là, mais vraiment pas beaucoup, et puis ma foi, pour de l'auto-édition, la correction est plutôt d'un bon niveau.
On a de l'humour par petites touches, avec une fin clin d'oeil à quelques séries policières.
De quoi passer un bon moment!!!
Pour la note, j'ai longuement hésité entre le 3 étoiles et le 4 étoiles. Je me suis finalement décidée pour le 3 étoiles. La note maximale étant réservée à ce que je considère comme des chefs d'oeuvre, il est normal de réserver le "4" à ce qui est moins qu'un chef d'oeuvre... et le Prisonnier déchu n'étant quand même pas un super gros roman, ma foi, "3", c'est bien."