En cas de bonheur

EN CAS DE BONHEUR

David FOENKINOS

«Il y a des romans d'amour qui sont déjà des films d'amour. Mais Truffaut n'est plus là pour les tourner. […] Alors mieux vaut s'en tenir aux romans, aux rares romans d'aujourd'hui qui parlent vraiment d'amour. L'amour que nous avons vécu, l'amour que nous allons vivre, c'est sûr, l'amour que nous rêvons de vivre. Merci Foenkinos»

Erik Orsenna, de l'Académie Française.

«Jubilatoire! David Foenkinos, auteur farfelu et facétieux, ne déroge pas à sa réputation. […] Pour cette réjouissante épopée, il se plaît dans la comédie sociale et distille ses réjouissantes sentences en dissertant une fois encore sur l'avenir de la vie conjugale.»

Nathalie Vallez – Elle.

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Alors là, déjà, c'est bien parce que c'est David Foenkinos qui l'a écrit ce roman, parce qu'avec une quatrième de couv' aussi masturbatoire, perso, en règle générale : je ne lis pas! Moi je veux un résumé, une accroche, un bout d'intrigue. Pas des éloges dithyrambiques de gens dont je ne connais même pas l'existence!! (nan mais!)

Ceci dit, avançons... Après les aventures de nos trois trentenaires version Hochberg, je me sentais bien de passer à encore des histoires de couple. Cette fois-ci, Claire et Jean-Jacques. Ensemble depuis 8 ans, installés dans une routine rassurante mais étouffante. Faux-pas de Jean-Jacques qui se trouve une maîtresse, ce que Claire comprend vite, et trouve trop mignon. Jusqu'à ce qu'elle se rende compte que JJ est super heureux avec sa maîtresse. Qu'elle soit trompée, passe encore, mais qu'il soit heureux et le montre, c'en est trop! Quel manque de délicatesse!! Illico, Claire quitte son mari.

Et commencent les situations à la Foenkinos... Les situations à répétition, dirais-je même. Je me suis très vite lassée de cette narration. J'ai trouvé que l'auteur dont je suis pourtant une fan inconditionnelle, en faisait trop. On aurait dit Foenkinos copiant Foenkinos. Foenkinos pastichant Foenkinos! Sympa à lire, mais lourdingue. Ceci dit, cela reste un très bon roman, qui se lit bien, là-dessus pas de souci, mais bon, il manquait la petite touche «qui fait que».

De là à dire que manque de bol, François Truffaut est mort donc c'est raté pour le film, faut pas exagérer non plus......... Même en cherchant bien, je ne vois pas comment on pourrait faire un film de « en cas de bonheur », c'est bien écrit, certes, mais c'est l'humour de l'auteur qui en fait le charme, ce sont les jeux de mots qui rythment l'ensemble. Enlever les mots pour les remplacer par des images, on y perd. Cela ferait un film bien tristounet!!