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21 février 2013

Lennon

 

 

LENNON

David FOENKINOS

 

 

Snapshot_20130222

 

 

En 1975, John Lennon décide de mettre un terme à sa carrière. L'occasion pour lui, à travers des séances de psychanalyse, de revenir sur sa vie : les atrocités de son enfance, l'incroyable célébrité, la folie d'une époque, les tentatives incessantes de trouver le bien-être et la paix intérieure. Et cette passion exceptionnelle avec Yoko Ono, cet amour hors normes devenu depuis un véritable mythe romantique.

 

"Tendrement rock, David Foenkinos imagine "son" Beatles ; un homme qui, finalement, ne diffère pas tant que ça des héros de ses autres romans, qui doutent, s'entichent, se détestent et questionnent les sentiments avec l'acuité et le regard malicieux qu'on lui connait"  Elle

 

 

************************

 

 

 

Par chance, l'auteur est Foenkinos, et par chance, Foenkinos a un style d'écriture que j'a-do-re... parce que sinon je ne sais pas si je serais allée jusqu'au bout de ce petit roman.

Je n'ai pas été emportée.

Non.

Pas la faute de l'auteur, non non, la faute du sujet. Je ne suis pas une grande fan des Beatles. Je ne peux pas dire que je ne suis pas une grande fan de Lennon également, je connais trop peu sa discographie pour me prononcer, quant au côté people, je dois dire que le personnage Lennon m'indiffère tellement que je ne me suis jamais arrêtée à me demander ce qu'il a bien pu faire de sa vie à part chanter et se faire assassiner.... Honte à moi?

 

Bref, j'ai découvert Lennon avec Foenkinos. Et malgré toute la tendresse que l'auteur y met, car on sent que David Foenkinos est fan de John Lennon, eh bien moi, je n'ai pas réussi à apprécier le personnage.

 

Les "héros" de Foenkinos, mis à part les deux polonais, ce sont en général des gens comme vous et moi, des personnages un rien banal, à qui il arrive des banalités et pour qui ça se transforme en merveilleux. John Lennon n'est pas banal à la base. Donc comment arriver à s'attacher?

 

Un seul passage m'a ému. Sur la fin, quand Yoko Ono vient d'accoucher et qu'elle fait une hémorragie soudaine :

 

"Juste après l'accouchement, Yoko s'est mise à trembler et à perdre du sang. J'ai crié qu'il nous fallait de l'aide. Là, un docteur est arrivé, du genre aux tempes grises, avec une tête rassurante. Je me suis dit que c'était bon. Mais il s'est mis à me fixer, sans bouger. J'ai demandé ce qui se passait. Il a balbutié qu'il était très honoré de me rencontrer. J'ai pété un plomb. Ma femme était en train de mourir et lui il me parlait musique. C'était pas possible."

 

Ce seul passage à mon avis résume à quel point on peut être seul quand on est célèbre. Des milliers de gens autour de vous, et finalement, vous êtes seul. C'est ce qu'à mon avis Foenkinos a voulu montrer : au-delà de la machine à tubes, du chanteur à minettes, du profil type du gendre idéal, au-delà de l'homme adulé... il y a l'homme seul.

 

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