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Lire toujours, lire un jour
8 janvier 2013

Jane Eyre

 

JANE EYRE

Charlotte BRONTË

 

 

Snapshot_20130108_1

 

 

Et dans la famille Brontë, je demande la soeur!!!! laquelle? Ben, Charlotte, et me demandez pas si c'est l'aînée ou la cadette ou quoi ou qu'est-ce, j'en sais rien!

Ce qui est sûr, c'est que celle-ci, eh bien son style d'écriture, son histoire, ses personnages : j'adhère!

Quand j'étais jeune ado, après avoir dépassé le stade des six compagnons et des Alice Quine, j'ai voulu lire du plus sérieux, du plus adulte. Je me suis donc tout naturellement tournée vers la bibliothèque de ma mère. J'avais commencé par "Racines" (l'histoire sur l'esclavage, pas Mr Racine, l'auteur), lecture ô combien dure pour une jeune ado (j'en ai pleuré!!!), puis continué par "Autant en emporte le vent". Avant d'arriver sur les sagas de Henri Troyat. Et de finir par écouter ma mère et lire son livre préféré : Jane Eyre.

J'avais adoré. J'étais totally in love de Mr Rochester, le lord héros de cette histoire... Mais j'avais genre dans les 15-16 ans....

Aujourd'hui, à presque 39 ans, je me suis enfin lancée dans la relecture de Jane Eyre. Allais-je être déçue??? Allais-je être affligée par mon mauvais goût???

Que nenni! J'ai re-adoré!!! Je suis re-totally in love de Rochester!!!! J'ai même lu deux fois la fin, presque la bouche grande ouverte de béatitude (oui, j'en fais un peu trop, ça se voit?)

Mme Charlotte Brontë, chapeau bas!!

(détail insignifiant mais qui m'a fait rire : à 100 km de moi, ma mère était elle-aussi en train de relire Jane Eyre, a priori dans la même béatitude! ^^)

 

************************

 

Jane Eyre est une jeune orpheline. Ses parents sont morts alors qu'elle était tout bébé, et elle a été recueillie par son oncle, Mr Reed, le frère de la maman de Jane. Mais la vie est dure, Mr Reed est mort, et Jane se retrouve à dépendre de sa tante, Mme Reed, une lady hautaine et mal-aimante. Pour cette femme désagréable, la vue même de Jane est pénible. Quoi que fasse la petite, ça n'est jamais assez bien. Elle est sans cesse punie. Jusqu'au jour où Jane fait la "bêtise" de trop, et où elle reçoit en quelque sorte la punition de trop. La petite est envoyée en pension.

Une pension de charité. Les élèves sont quasiment toutes orphelines. La vie y est dure, le directeur est intraitable. Jane et les élèves sont malmenées, elles meurent toutes les unes après les autres du manque de chaleur humaine et "normale" (du chauffage quoi), du manque de nourriture, du manque de soins. Les autorités s'en alarment. Le directeur est un peu remis à sa place, et la pension devient un âvre de paix dans lequel Jane grandit et s'épanouit.

Mais arrivée à l'âge de 18 ans, après 8 ans en pension (6 comme élève, 2 comme institutrice), Jane aspire à autre chose. Elle veut voir ce qu'il y a en dehors de la vie de la pension. Elle trouve une place d'institutrice particulière dans une bonne famille, chez Mr Edouard Rochester, au domaine de Thornfield.

A Thornfield, la vie est agréable. L'élève est gentille, les domestiques prévenants, la gouvernante amicale, le maître très gentil. Très très gentil. Mais un mystère plane sur Thornfield. Quelle est cette servante qui vit au dernier étage, qui pousse des cris, et à qui on ne dit rien? Quelle est cette servante qui essaie de brûler vif Mr Rochester en mettant le feu à son lit, la nuit? Quelle est cette servante à qui Rochester ne tient pas rigueur de l'avoir à demi tué??? Jane n'en croit ni ses yeux ni ses oreilles. Et Jane s'éprend de son maître : il n'est pas grand, il n'est pas beau, il est riche certes, mais quel homme brillant, quelle intelligence, quel esprit! Et personne ne semble s'en aperçevoir... On apprécie énormément sa compagnie, oui, mais qui peut vraiment discuter avec lui??? Qui peut le comprendre??? Qui à part Jane, insignifiante petite institutrice, de 20 ans sa cadette, qui est son employée... Elle se prend à rêver : si seulement Rochester pouvait l'aimer!

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Commentaires
C
Aaaaaah, Jane Eyre, un pur chef d'oeuvre... Il faudrait peut être que je le relise aussi, tiens.
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