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29 septembre 2012

VERT PALATINO

 

 

 

VERT PALATINO

 

Gilda PIERSANTI

 

 

Snapshot_20120930

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Pourquoi est-elle montée seule sur les terrasses de Corviale, la petite Sara, le soir de sa disparition?

 

Dans Rome paralysée par des pluies torrentielles, alors que la ville se déchire pour ses deux équipes de football, les nerfs de l'inspecteur principal Mariella De Luca se trouvent à nouveau mis à rude épreuve. Macabre cette découverte d'un petit groupe d'archéologues sur la colline du Palatino!

 

Du désespoir d'une jeune mère aux mouvances d'une nébuleuse pédophile, une ténébreuse affaire se tisse autour de Corviale, cet impressionnant immeuble d'un kilomètre de long construit à la fin des années 70.

 

Après Rouge Abattoir, Gilda Piersanti signe avec ce printemps romain le deuxième épisode de ses saisons meurtrières. Un polar sur fond de grisaille architecturale, de football et de passion amoureuse.

 

 

 

*******************************

 

 

Avril 2001. A Rome, un homme, Mauro Lo Russo, est retrouvé mort. Un meurtre. Notre ancienne héroïne de Rouge Abattoir, l'inspecteur principal Mariella De Luca est chargée de l'affaire. Vite, on se rend compte que la victime n'était pas blanche comme neige, Mauro Lo Russo avait pris l'habitude d'aller une fois par semaine chez ses vieux parents, à Corviale (une barre d'immeubles géante d'un kilomètre de long!!), pour ses affaires sur internet, avec un ordi qu'il avait là-bas. Affaires ? Des centaines d'images pédophiles sont découvertes sur cet ordi. Des enfants asiatiques en particulier, tous portés disparus dans leur pays.

 

Dans le même temps, toujours à Corviale, une enfant de huit ans a disparu. Sara est introuvable. La brigade des mineurs est bien évidemment mise sur l'affaire. Mariella De Luca décide de s'en mêler, elle est de la brigade criminelle, ce n'est pas son boulot, elle a largement autre chose à faire... mais une enfant qui disparaît, dans le même immeuble où un pédophile regardait des photos d'autres enfants disparus, pas de doute : les deux affaires sont liées!

 

Elle décide d'enquêter discrètement. Enfin... pas si discrètement que cela, vu qu'elle se fait agresser sur les toits de l'immeuble par une sorte de malabar habillé de noir, qui essaie juste de l'étrangler. Elle s'échappe de peu. Ouf!

 

Quelques temps plus tard, l'agresseur est retrouvé. Mystérieusement suicidé, tombé du haut de ce même Corviale. L'autopsie révèle très rapidement que l'homme ne s'est pas suicidé, il a été salement frappé avant d'être balancé des terrasses. Un crime. Qui revient donc à la brigade criminelle, donc à Mariella De Luca. Chose étrange, l'homme en noir avait tatoué sur le torse un numéro de téléphone, appartenant à un présentateur télé très connu et sulfureux, grande figure des nuits débridées romaines. De Luca charge son stagiaire, Lucio, d'enquêter discrètement dans le monde de la nuit.

 

Puis tout s'enchaîne. Lucio est comme sa tutrice de stage, peu discret... Sara est retrouvée...

 

Est-elle retrouvée morte ? Vivante ? Eh bien je ne vous le dirais pas !! Hey, faut le lire ce Vert Palatino !!!!

 

Cette saison meurtrière m'a moins plu que la précédente. Trop fouillis. Les enquêtes s'emmêlent, on a l'impression que Mariella ne sait rien faire de ses dix doigts, ça parle sans arrêt de foot (et j'aime pas le foot!!!!), sans parler de cette soudaine manie de Gilda Piersanti de nous mettre de-ci de-là des paroles de chansons, des répliques de films, des citations de livres. On a même une recette de pâtes au brocoli et à la raie! C'est sympa tout ça, mais on se demande à quoi ça sert et en quoi ça sert l'intrigue?? Le foot passe encore, l'histoire se passe à Rome, et là-bas, c'est une institution, mais les citations et la recette de pâtes, j'ai pas bien vu. Remarquez que quand je dis "le foot passe encore", je mens un peu : ça parle teeeeellllllllement de foot que ça en devient exaspérant au bout d'un moment...

 

Bref : je n'ai pas trop aimé Vert Palatino si on le compare à Rouge Abattoir. Il est à mon avis inférieur. Les personnages sont mollasses, il y a des tas d'histoires qui se coupent et se recoupent, le commissaire D'Innocenzo n'a pas l'air de faire autre chose que se passionner pour son équipe de foot, on a l'impression qu'il n'y a que Mariella qui bosse, mais on a aussi l'impression qu'elle fait un peu tout et n'importe quoi. Pour tout dire, j'ai même eu du mal à le finir ce livre. Ce n'est que parce que j'ai bien l'intention de lire les deux autres tomes-saisons de ces "saisons meurtrières" que je me suis accrochée... Bien m'en a pris quand même, car même s'il est quelque part super banal, le final est surprenant : j'avais pensé à tout sauf à cette fin!!!!!!!

 

 

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