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1 mai 2012

LE ROMAN DES REGIMES

 

 

LE ROMAN DES REGIMES

 

Jean-Michel COHEN

 

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Quatrième : 

Quelqu'un qui ne mange plus ou trop, est-ce un malade ou une victime? Telle est la question qui hante Mathieu, spécialiste du traitement des désordres alimentaires, face à ses patients. Ce docteur pas comme les autres s'attache à ses malades et fait parfois appel à des méthodes originales pour les guérir de leurs souffrances. Mais comment va s'extirper de son anorexie Sarah? Pourquoi l'infirmier Lucio tient-il tant à elle? Et Ralph, grand couturier trop gros remercié par son financier, parviendra-t-il à maigrir et à rebondir? Quel secret familial hante Delphine, aristocrate obèse en proie au doute? Et l'étudiante Emilie, quel trouble l'a fait sombrer dans la spirale boulimie-vomissement? Comment, enfin, faire mincir Liliane, mère de famille généreuse et gourmande qui pense que trop nourrir les autres c'est leur donner de l'amour? Tous essaient de remporter ces challenges et de répondre aux questions qui les hantent.

Tous, aussi, incarnent différents rapports à la nourriture, différents visages dans lesquels chacun se reconnaît. Car dans ce premier roman-réalité, le docteur Jean-Michel Cohen analyse les ressorts des pathologies du comportement alimentaire. En indiquant pour chaque personnage ses traitements, régimes et recommandations qui serviront au lecteur. Un roman pour maigrir de plaisir.

 

 

**************

 

Mathieu Sorin est médecin nutritionniste, patron d'une clinique parisienne, où les gens viennent pour soigner leurs addictions à la nourriture. On y croise aussi bien l'anorexique qui doit reprendre du poids que la super-obèse qui doit en perdre. Sa vie, c'est combattre la nourriture en tant que poison. Sa vie, c'est aider les gens à trouver le déclic qui fera qu'ils iront mieux.

 

Ainsi, Sarah, fille de ministre, est anorexique et frôle la mort de peu. 37 kilos pour 1,69 mètre, c'est trop peu. Le problème de Sarah, c'est le manque d'amour, avoir l'impression de n'être rien pour personne et en particulier pour sa famille. Le ministre est toujours trop occupé... Alors Sarah a arrêté de manger... Jusqu'à sa rencontre avec Lucio, infirmier dans la clinique du Dr Sorin. Beau gosse, intelligent, qui s'éprend de cette micro brindille en danger de mort...

 

Emilie, fille de dentiste, étudiante en chirurgie dentaire, qui décide de tout plaquer pour devenir serveuse en boite de nuit, pour sniffer de la coke, fumer des joints, manger en quantité phénoménales, pour tout revomir juste après. Le problème d'Emilie : sa mère, juriste, a un amant.

 

Ralph, la soixantaine, couturier bobo de talent, qui s'encroûte dans sa vie et s'empâte sérieusement. Jusqu'au jour où son premier actionnaire décide de le foutre à  la porte, has-been. Plutôt que de sombrer dans la dépression la plus noire, Ralph décide de perdre du poids, de reprendre sa vie en main, et de retrouver le feu sacré de ses vingt ans.

 

Il y a encore bien d'autres personnages dans cette fiction de Jean-Michel Cohen. Mais je ne vais pas tous vous les détailler.....

 

«Le Roman des Régimes» raconte la lutte au quotidien d'un médecin et de ses patients pour remporter la bataille contre le poids. C'est gentillet. Pas trop mal écrit aussi. Entrecoupé régulièrement de recommandations pour suivre des régimes (à 800 kcal, à 1200 kcal, à 1800 kcal, etc...). L'ensemble donne un  mélange fiction-réalité assez curieux, mais assez fluide. La fin est assez convenue, la happy end en folie qu'on prévoyait dès le début, là-dessus, pas de surprise. Pas de surprise, mais néanmoins beaucoup de plaisir à lire ce petit ouvrage. Ce n'est pas LE roman qui va bouleverser le monde du livre...

 

Il existe quand même une sorte d'effet boostant. Toute femme qui se respecte un tant soit peu se trouve être plus ou moins au régime. Et c'est sûr que lire les recommandations du Dr Sorin/Cohen pendant qu'on fait attention à sa ligne, ça motive. Oui on peut manger du chocolat, tant qu'on ne mange pas la tablette entière. Oui on peut se permettre des viennoiseries. On peut manger de tout tant qu'on reste raisonnable. C'est plus sympa que le diktat du «steak-salade» ou du «poisson-haricots verts» qui fleure bon l'ennui dans tous les journaux féminins du moment. On peut mincir sans se priver de ce qui est bon, sans être obligé(e) de manger triste...

 

Perso, je suis contente d'avoir lu ce roman-réalité pendant ce long week-end du 1er mai. Le temps est tellement morose que pour aller se balader dehors, il faut vraiment viser entre les averses et autres coups de vent. On se sent mieux tranquillou chez soi, au chaud. Et en même temps, eh bien, je me suis sentie un peu moi-même dans cette clinique, avec les autres personnages : j'y ai réfléchi à deux fois avant de m'approcher du frigo pour manger un yaourt, ou du congélo pour un pot de glace, ou du placard pour une barre chocolatée. Bref, pas de grignotage intempestif pendant ces quatre jours!! J'ai même perdu un kilo!! C'est bien la première fois que je perds du poids en restant enfermée quatre jours à la maison avec un bouquin...... ^^ 

 

Rien que pour ça, je recommande «Le Roman des Régimes» !!!!!!

 

 

 

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