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31 mars 2012

Bonne à rien

j'ai eu une panne de net cette semaine, ce message a été écrit le 26 mars (merci open office!)

 

 

 

BONNE A RIEN  - Amandine CORNETTE DE SAINT CYR

 

 

 

« Je détestais attendre.

Je n'avais pas le temps d'attendre.

A vingt-six ans, je ne voulais pas passer l'épreuve du énième stage pour décrocher un CDD, ni celle du CDD à répétition pour enfin obtenir un CDI.

En revanche, j'aurais bien aimé brûler ces étapes fastidieuses en épousant un célèbre animateur, mais il venait, à l'instant, de briser mon rêve, celui de l'assistante amoureuse de son supérieur »

 

 

Nous sommes aujourd'hui le 26 mars, et ma connection internet est en rade. C'est chiant. Mais la bonne nouvelle, c'est que pendant que je ne surfe pas, eh bien je peux rattraper mon retard de lecture. On se console comme on peut... et a priori, je peux « peu ».

 

J'ai rencontré Amandine Cornette de St Cyr au hasard des rayonnages de la biblio Aragon, sur la quatrième de couv, ça me plaisait beaucoup. Les premières pages lues vite fait debout devant le rayonnage m'ont plu également. Mais une fois à la maison, disons que ça m'a passé...

 

C'est l'histoire du demoiselle née du bon côté de la cuillère en argent, Anne St Pierre de Liancourt, fille à papa, qui s'inscrit en fac pour avoir des conventions de stages dans des boites, et ainsi espérer choper un CDI. Vu le parcours du combattant du jeune en recherche d'emploi, pour l'instant, c'était classique.

 

Mais la demoiselle en question, Anne, son credo, c'est ce que moi j'appelle « piano piano, plus lentement s'il le faut ». Elle veut en faire le moins possible, et le peu qu'elle fait, elle le fait mal : elle ne sait pas écrire un mail, elle ne sait pas faire du café, elle arrive partout en retard, et j'en passe. Comme le dit le titre : elle est bonne à rien.

 

Ce n'est pas trop mal écrit, il y a de l'humour, mais le je m'en foutisme du personnage finit par agacer sérieusement à la lecture.

Au début c'est marrant, Anne est attachante, mais vu qu'elle n'évolue pas, qu'elle ne fait même pas semblant d'essayer, eh bien, Anne devient vite tête à claques. Elle est assistante d'un animateur de télé spécialisé dans les rois et reines (genre Stéphane Bern un peu), et elle fait tellement mal son boulot, que l'animateur finit par la mettre au placard. Pire, Anne est tellement agaçante que ma foi, on ne compatit pas à son malheur, on se demande juste pourquoi l'animateur ne l'a pas carrément virée...

 

Elle veut tout, tout cuit, et direct dans le bec. Bref, ça énerve. Je ne sais pas trop si c'était le but recherché par Amandine Cornette de St Cyr, mais en tout cas, c'est le résultat obtenu en ce qui me concerne. Je me suis littéralement forcée à finir ce bouquin. Encore heureux il est écrit gros !!

 

Le seul intérêt qu'on peut trouver à « Bonne à rien », c'est peut-être un certain côté anthropologique, pour cerner la tribu des filles à papa je m'en foutistes, sans aucune ambition, sans aucune saveur, sans rien pour elles si ce n'est leur nom. Perso, ça m'a gavé. J'ai trouvé que ça ne racontait rien ! Il n'y a aucune évolution. Aucune histoire. Rien !! Sans connection internet, je ne sais pas si l'auteure a écrit autre chose. Si c'est le cas, ne comptez pas sur moi pour me précipiter en librairie et acheter sa prose !!

 

 

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