OLIVIA JOULES

Olivia Joules ou l'imagination hyperactive

 Helen Fielding

 

« Olivia Joules : trente ans et des poussières.

Profession : rédactrice beauté et – depuis peu – agent secret.

Signes particuliers : corps parfait, tête bien faite, imagination « hyperactive » !

Des palaces de Miami à la soirée des Oscars, des eaux transparentes des Caraïbes au désert d'Arabie, Olivia défie les forces armées du terrorisme avec une épingle à chapeau, un soutien-gorge à armature très spéciale et un instinct de conservation à toute épreuve.

Un thriller irrésistible et sophistiqué, l'humour d'Helen Fielding en prime »

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Olivia Joules est journaliste free-lance. Elle espère l'article super top qui lancera sa carrière, mais doit pour l'instant se contenter de petits reportages de mode, de beauté, de tendance... La plus grande qualité d'Olivia, elle ne lâche rien. Son plus grand défaut, une imagination abondante et délirante. Très abondante et très délirante. Comme dit le redacteur chef du Sunday Times pour lequel elle bosse régulièrement: une imagination hyperactive !

Lors d'une soirée de lancement pour une nouvelle crème de beauté, Olivia fait la connaissance d'un réalisateur de cinéma, un français, Pierre Feramo. Rien de plus banal à Miami. Si ce n'est que Olivia est britannique, et l'accent français elle connait. Et ce Pierre Feramo, soit disant français, n'a pas vraiment l'accent frenchy. Olivia est passionnée par le Soudan, elle connait un peu le monde arabe : le Pierre Feramo, oui, il aurait plutôt un accent arabisant... Et puis, c'est un effet d'optique ou il ressemble à Oussama Ben Laden ??

Il n'en faut pas plus à Olivia pour imaginer un complot. Un arabe qui se fait passer pour un français, c'est louche, et s'il projettait  un attentat ???

La suite de l'histoire continue dans cette même veine. Olivia Joules voit des complots à tous les coins de rues. C'est un peu chiant à lire, et franchement, je me suis emmerdée pendant dix jours à lire ce « thriller sophistiqué ». J'ai même failli aller le ramener à la biblio, j'en avais trop marre. Et puis soudain, vers la moitié du bouquin, une scène, pas très originale mais néanmoins ma foi assez drôle m'a sorti de ma torpeur. Enfin, je voyais l'humour dont parlait la quatrième de couverture. Enfin j'ai trouvé un semblant d'intérêt à « Olivia Joules ». Puis l'action a finalement commencé à décoller. Entrée en scène du MI6 britannique, de la CIA américaine, les vrais méchants montrent le bout de leur nez, et Olivia navigue au milieu de tout cela avec une aisance déconcertante.

Au passage, Helen Fielding faisant quand même dans le romantique, il y a un passage « spéciale dédicace chick-lit » : Olivia vit une amourette, qui devient de plus en plus intense, avec un apollon, beau, fort, héroique, intelligent. Un gros passage ! Cela fait même partie de l'action finale. On le voit arriver gros comme une maison que Olivia et son Apollon, ça va être un beau et vrai couple...

Bref, après avoir lu sans grande conviction la première moitié de « Olivia Joules » pendant dix jours, j'en ai mis à peine deux (ben oui, je bosse, je n'ai pas que ça à faire de lire!!) pour terminer l'autre moitié. Ce fut plutôt sympa. Mais ça reste du Helen Fielding......... Je ne suis pas super fan de sa façon d'écrire. J'ai comme tout le monde vu au moins douze fois « Le Journal de Bridget Jones » avec Renee Zellweger et Colin Firth, et j'ai adoré. Et comme moins de monde, j'ai déjà lu au moins deux fois « Le Journal de Bridget Jones », et je n'ai pas aimé. C'était vraiment très chiant à lire ! (d'un autre côté, je l'avais lu en anglais, puis en italien, faudra que j'essaie en français un de ces quatre!). J'avais donc un grave a-priori concernant « Olivia Joules ».  J'ai plus apprécié ce livre là que Bridget, mais je reste sur mes positions : Helen Fielding, c'est pas ma préférée.